BIOGRAPHIE :
Richard Taillefer, un poète débraillé. Né un 21 avril 1951 à Montmeyan, un petit village du haut Var, au pied des gorges du Verdon. Après 20 premières années à Marseille, il vit actuellement en Seine-et-Marne. Certificat d’étude primaire, un CAP d’ajusteur en poche, un BT en fonderie (moulage à vert).
BIBLIOGRAPHIE :
2020 - Où vont les rêves quand la nuit tombe ? - Eds Grotextes - Je le veux !
S’il se qualifie de « poète débraillé », comme nous le confie Patricia Laranco qui lui a consacré un grand portrait littéraire, Richard Taillefer est d’abord « un amoureux inquiet de la vie », attentif aux « choses simples ». En témoigne son dernier recueil : Où vont les rêves quand la nuit tombe ?
2018 - On ne s'égare pas dans le sommeil des autres - Z4 Editions - Je le veux !
J’écris pour être avec vous, quand les jours se lisent à l’envers. Cela peut durer autant que nous portent les derniers souvenirs et les espérances vaines. Nous ne verrons jamais, cachée derrière les murs, la mer au ciel se joindre. Cela peut durer jusqu’à ce que la nuit nous prenne. Les chemins qui nous traversent, sont trop souvent dépourvus de feuilles et de lumière.
2017 - Ce petit trou d'air au fond de la poche - Eds Prem-Edit - Je le veux !
Terre de vent et de soleil, la Provence, my Provença, vit avec lou mistrau. Au départ, c’est toujours la même chose. Ce petit trou d’air au fond de la poche. La page blanche. Les fragments d’une vie en quinconce. On sniffe les flots dorés d’un chaos inéducable. On se raccroche à ce reste de café dans la tasse.
Il y a la peur des mots qui font mal. Peur de ce labyrinthe qui nous engloutit jusqu’à la moelle. Il faut cogner, cogner toujours plus fort pour ingurgiter cette colère carnivore.
L’auteur au fil des pages nous ouvre ses « graffitis du cœur », ses « Poetry Reading On the road ».
2015 - PoéVie Blues - Eds Prem-Edit - Je le veux !
Le Poète utilise ses esquisses, ses formules littéraires qui permettront d'apprendre la musique de l'âme apparemment sans connaître les solfèges des autres en donnant à chacun les échos inconnus immanquables.
Ailleurs et ici, dans notre temps, dans notre cœur, où "les phénomènes synchronistiques se comportent comme des hasards gorgés de sens" (Jung) nous distinguerons par l'intermédiaire de Richard Taillefer, que les fenêtres restèrent toujours ouvertes pour nos chéris car "C'est l'endroit du monde, où l'on voit le mieux tout le monde".
2013 - L'éclisse du temps
Ce voyage étrange prendra des multiples visages, en se réjouissant jadis des choses simples car « La mémoire a des raisons qui/souvent nous échappent ». Un renouveau perpétuel du temps est assuré car « Seul le temps qui passe poursuit sa route/Emportant avec lui tout son mystère » dévoilé jadis simplement parce que « Notre mémoire doit être pétrie d'éternité car nous avons tous la certitude que le mal est éphémère ». (Francis Bossus).
2011 - Des clins de mémoire
Force et tendresse : voilà ce qui se dégage de ces poèmes en vers libre amoureux de la liberté et, par-dessus tout, de la vie, sur lesquels, cependant, une ombre subtile d’inquiétude, voire de gravité, plane. Ce que nous donne Richard, c’est une poésie virile et humaniste, une poésie « à hauteur d’homme » qui ne s’interroge pas moins sur l’existence, sur l’insondable mystère que représente toute vie, portée par sa part d’éphémère. En termes directs, simples sans être simplistes, le poète se livre à une sorte de « bilan », d’« autobiographie » poétique éminemment impressionniste. Sous nos yeux, et au fil des vers, c’est une vie qui se déroule. Une vie humaine, ni plus, ni moins. Avec ses points saillants, ses joies, ses peines, ses afflux d’émotion. Une vie survolée par une conscience aiguë et tranchante – quoique exprimée pudiquement - de ce qu’elle recèle de douloureuse finitude.
2010 - Jusqu'à ce que tout s'efface
Poète de « l’ouvert », Richard Taillefer nous donne ici un recueil qui chemine de l’ombre à la lumière, avec des allers et retours entre espoir et désillusion, constats de la vanité de tous nos agissements et remémoration d’instants de bonheurs.
L’écriture suit ce mouvement de balancier, se faisant plus ou moins grave ou légère selon les moments de ce parcours existentiel. Evidemment, le titre le dit explicitement, l’horizon du recueil et notre horizon se confondent, c’est le point final de la disparition. En attendant « Ce qui importe / C’est l’ouverture d’esprit qui vous habite // Ne cherchez pas un point d’appui / Tout équilibre ici-bas est éphémère »…
1991 - Corps de papier
1984 - Au rond-point des falaises
1981 - Litanie pour quatre saisons
1979 - Ombre et lumière
1977 - Combat pour un amour