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BIOGRAPHIE :

Philippe Besson, né le 29 janvier 1967 à Barbezieux-Saint-Hilaire (Charente), est un écrivain, dramaturge et scénariste français, anciennement directeur des ressources humaines en entreprise. Il a été également critique littéraire et animateur de télévision.

Il se fait connaître en tant qu'écrivain avec le roman En l'absence des hommes en 2001, qui reçoit plusieurs prix. En 2022, il totalise 22 romans, dont plusieurs ont été adaptés pour le cinéma ou le théâtre, et il a participé à l'écriture du scénario de plusieurs films pour la télévision.(source Wikipédia)

BIBLIOGRAPHIE :

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Ils sont frère et sœur. Quand l'histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans. Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : " Papa vient de tuer maman. " Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte. Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d'un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre.

Le temps d'une nuit à bord d'un train-couchettes, une dizaine de passagers, qui n'auraient jamais dû se rencontrer, font connaissance, sans se douter que certains n'arriveront jamais à destination. Un roman aussi captivant qu'émouvant, qui dit l'importance de l'instant et la fragilité de nos vies.

" Elle le détaille tandis qu'il va prendre sa place : les cheveux en broussaille, le visage encore ensommeillé, il porte juste un caleçon et un tee-shirt informe, marche pieds nus sur le carrelage. Pas à son avantage et pourtant d'une beauté qui continue de l'époustoufler, de la gonfler d'orgueil. Et aussitôt, elle songe, alors qu'elle s'était juré de se l'interdire, qu'elle s'était répété non il ne faut pas y songer, surtout pas, oui voici qu'elle songe, au risque de la souffrance, au risque de ne pas pouvoir réprimer un sanglot : c'est la dernière fois que mon fils apparaît ainsi, c'est le dernier matin. "
Un roman tout en nuances, sobre et déchirant, sur le vacillement d'une mère le jour où son dernier enfant quitte la maison. Au fil des heures, chaque petite chose du quotidien se transforme en vertige face à l'horizon inconnu qui s'ouvre devant elle.

Ils se sont aimés, à l'âge des possibles, puis quittés, sans réelle explication. Dix-huit ans plus tard, ils se croisent, presque par hasard, à Montréal. Qui sont-ils devenus ? Qu'ont-ils fait de leur jeunesse et de leurs promesses ? Sont-ils heureux, aujourd'hui, avec la personne qui partage désormais leur vie ?
Le temps d'un dîner de retrouvailles – à quatre – chaque mot, chaque regard, chaque geste est scruté, pesé, interprété. Tout remonte à la surface : les non-dits, les regrets, la course du temps, mais aussi l'espérance et les fantômes du désir.
À leurs risques et périls.

Cette année-là, j'avais vingt-deux ans et j'allais, au même moment, rencontrer l'insaisissable Paul Darrigrand et flirter dangereusement avec la mort, sans que ces deux événements aient de rapport entre eux. D'un côté, le plaisir et l'insouciance ; de l'autre, la souffrance et l'inquiétude. Le corps qui exulte et le corps meurtri. Aujourd'hui, je me demande si, au fond, tout n'était pas lié.
Après Arrête avec tes mensonges, Philippe Besson poursuit son dialogue avec les fantômes de sa jeunesse et approfondit son souci d'exprimer sa vérité intime.

" Je connaissais Emmanuel Macron avant qu'il ne se décide à se lancer dans l'aventure d'une campagne présidentielle. Et quand il m'a exprimé son ambition d'accéder à l'Élysée, j'ai fait comme tout le monde : je n'y ai pas cru.
J'ai pensé : ce n'est tout simplement pas possible.
Pourtant, au fil des mois, au plus près de lui, de son épouse Brigitte et de son cercle rapproché, sur les routes de France comme dans l'intimité des tête-à-tête, j'ai vu cet impossible devenir un improbable, l'improbable devenir plausible, le plausible se transformer en une réalité.

Quand j'étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : " Arrête avec tes mensonges. " J'inventais si bien les histoires, paraît-il, qu'elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J'ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier.
Aujourd'hui, voilà que j'obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre.
Autant prévenir d'emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale.
Mais un amour, quand même. Un amour immense et tenu secret. Qui a fini par me rattraper.

" On ne renonce jamais vraiment, on a besoin de croire que tout n'est pas perdu, on se rattache à un fil, même le plus ténu, même le plus fragile. On se répète que l'autre va finir par revenir. On l'attend. On se déteste d'attendre mais c'est moins pénible que l'abandon, que la résignation totale. Voilà : on attend quelqu'un qui ne reviendra probablement pas. " Hélène a vu en direct à la télévision les images d'un tremblement de terre dévastateur dans une ville lointaine ; son mari séjournait là-bas, à ce moment précis. Mathieu, quant à lui, a trouvé un jour dans un appartement vide une lettre de rupture.
Ces deux-là, qui ne se connaissent pas, vont se rencontrer par hasard à Lisbonne. Et se parler.
Une seule question les taraude : comment affronter la disparition de l'être aimé ? Et le manque ?

" Regardez-moi bien. Qui sait si je serai encore là demain... "
Aussi célèbre soit-il, James Dean, symbole de la jeunesse éternelle, demeure toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, dresse, à travers la voix de ses proches, le portrait intime d'un garçon de l'Indiana, inconsolable et myope, turbulent mais d'une beauté irrésistible, qui s'est donné à tous, sans jamais appartenir à personne : un acteur incandescent devenu, en trois films et un accident de voiture, une icône intemporelle.

" On a été heureux ensemble...
– Toi et ta nostalgie...
– Et puis, un jour, ç'a été terminé...
– C'est comme ça. On n'y peut rien.
– Peut-être qu'on y pouvait quelque chose. Peut-être qu'on n'a pas assez essayé. Peut-être qu'on n'y a pas assez cru.
– Je croyais que tu détestais les couples. La durée. Ces choses-là. Bourgeoises. "

" J'ai souvent repensé à la mise en place du piège qui allait se refermer sur nous. À cet étrange ballet à quatre, dans lequel parfois s'immisçait un étranger. À ces va-et-vient d'une maison à l'autre, du jardin à la chambre, de la fraîcheur de la véranda à la chaleur de la plage ; ces déplacements infimes que nous accomplissions et qui tissaient à leur manière une toile où nous allions nous empêtrer. À cette langueur de juillet, lorsqu'on succombe à la paresse et que le désir s'insinue. À ces abandons progressifs : de la morale, du discernement, du sens commun.
Nous aurions pu facilement tout empêcher mais aucun d'entre nous n'a pris la décision d'arrêter la machine folle. Aucun d'entre nous n'y a songé. "

Une villa en Italie, le soleil trop fort, des ferries qui font la traversée vers les îles, une romancière qui peine à finir un livre, un jeune officier de l'Académie navale, un accident de voiture à des centaines de kilomètres, l'enchaînement des circonstances, la réalité qui rejoint la fiction, la fin d'un amour, le commencement d'un autre peut-être.
Dans ce roman plus personnel qu'il n'y paraît, l'auteur de L'Arrière-Saison dresse le portrait d'une femme puissante et de deux hommes fragiles, en proie à des hésitations sentimentales.

À Los Angeles, tandis que l'Amérique s'apprête à élire un nouveau président, Laura, en proie à une résignation qui semble insurmontable, et Samuel, dévasté par la mort de son fils, vacillent au bord du précipice, insensibles à l'effervescence de leur pays. Ils ne se connaissent pas. Leurs destins vont se croiser. Pourront-ils se sauver l'un l'autre ?

"On m'a souvent demandé ce que devenait Vincent. Moi-même, plus d'une fois, je me suis dit : quels chemins a-t-il empruntés, cet amoureux brutalement rendu à la solitude ? J'ai fini par trouver une réponse."

Paul Bruder et Thomas Spencer sont nés le même jour. Ce hasard va les rendre inséparables.
Leur enfance, insouciante et paisible, s'écoule au rythme du fleuve qui marque la frontière entre Mississippi et Louisiane.
À l'adolescence, leur amitié résiste à l'épreuve des amours et des convictions naissantes. Heureux, ils ne prêtent pas attention aux orages qui s'annoncent.
De la guerre de Corée à celle du Vietnam, d'Elvis à Marilyn, de la douceur des années 50 à la turbulence des sixties, leur destin va épouser les espérances et les convulsions d'un pays qui change.
Mais surtout, Paul et Thomas vont croiser la route de Claire MacMullen, une jeune femme libre.

L'un est un inspecteur de police de Los Angeles, marié et sans histoires. L'autre est la nouvelle coqueluche d'Hollywood, celui dont les tabloïds s'arrachent les photos. Sans l'assassinat d'un jeune prostitué dans un des quartiers les plus riches de L.A, ils ne se seraient jamais rencontrés... Alors que deux mondes opposés se télescopent dans un jeu de cache-cache mêlé de fascination et de faux-semblants, l'enquête policière va révéler bien plus que l'identité du coupable.

Besson revisite le roman épistolaire avec une élégance d'une rare maîtrise. Sur un thème universel (la séparation), il propose une invitation au voyage, Un témoignage sur la violence invisible de la rupture amoureuse et une ode à l'écriture qui sauve.

Je suis né au milieu d'un automne, un jour de brume, un jour comme un autre, en somme. La brume, elle est là presque tout le temps. Elle recouvre tout, elle nous accompagne, elle sera là jusqu'au jour de notre mort. Elle est notre unique certitude. Ce voile sur nos visages. Ce gris dans nos regards. Ces gouttes qui perlent sur l'avant de nos bras.J'ai habité toute mon enfance dans une des maisons de poupée alignées sur le rebord de la côte, vous savez, ces maisons identiques les unes aux autres, au point qu'on pourrait rentrer chez un voisin sans s'en rendre compte. Ces maisons qui possèdent des bow-windows et un jardinet. On gare la voiture sur le côté. Je n'ai pas d'âge. Les années ont passé, je les ai perdues. Si je ne devais compter que les années heureuses, je serais encore un enfant. Je suis Thomas Sheppard, les gens m'ont toujours appelé Tom. Les gens, ce sont mes parents, les garçons qui ont grandi en même temps que moi, les vieux, les commerçants. Et Marianne, bien sûr. Personne ne m'appelle Thomas. Sauf ma grand-mère. Elle ne va pas tarder à mourir, à ce qu'on m'a dit. Alors, pour de bon, je ne serai plus Thomas pour personne. Je suis Thomas Sheppard et je n'avais jamais quitté Falmouth jusqu'à ce que les hommes m'emmènent. Aujourd'hui, je reviens. Je n'avais nulle part où aller.

Mercredi 23 juillet, Il fait froid comme en plein hiver. C'est ce froid qui saisit Arthur en premier, lorsqu'il descend sur le quai de la petite gare de Voncq. C'est ce froid qui le glace jusqu'aux os, qui fait courir le long de son échine des frissons qui le désarticulent. Il est vrai qu'il a perdu l'habitude des étés français: voilà trop d'années que ses saisons à lui sont torrides, blanches et sèches. Mais il y a plus: dans ce monde à l'écart du monde, il est indéniable que tout semble plus ténébreux, plus humide. La lumière est sale et les ciels sont lourds.

"L'été finit à Florence, ville des princes et des énigmes. Mon histoire, elle, commence. Je m'appelle Luca et j'ai disparu. Deux êtres sont à ma recherche: Anna, ma compagne, tout en courage et en douleur, et Leo, jeune homme mystérieux qu'on voit souvent rôder aux abords des gares. Que je vous dise: Je suis mort. Pourtant c'est bien moi qui parle." Luca a été retrouvé noyé, à Florence, dans les eaux de l'Arno. Anna Morante, sa compagne, cherche à connaître les causes exactes de ce décès: accident, suicide, meurtre ? Pourquoi trouve-t-on des traces de somnifères dans le sang de Luca, lui qui n'en prenait jamais? Au cours de son enquête, Anna découvre l'existence d'un nommé "Leo Bertina"... Une autre voix conduit le roman, celle du disparu. Si Luca est mort, ça ne l'empêche pas de commenter les conséquences de son décès, et de s'apercevoir qu'il n'est peut-être pas si souhaitable de survivre à sa propre mort... Il se désole d'infliger aux survivants une si lourde douleur. Il se désole plus encore de voir Anna se démener pour apprendre un secret qui va l'anéantir.

Quand un écrivain réinvente l'histoire d'un tableau...

Une histoire simple et déchirante par l'auteur de "En l'absence des hommes".

En cette année 1916 où la guerre dévore chaque jour sa ration de chair humaine, les survivants n'ont d'autres ressources que d'offrir leur corps en sursis à la douceur du désir et à la violence des étreintes. Vincent, le narrateur, est un très jeune homme particulièrement beau et intelligent. Il découvre la passion dans les bras d'Arthur, un jeune soldat qui tente d'échapper pour quelques jours à l'horreur des tranchées ; et dans le même moment, il noue une amitié amoureuse avec Marcel Proust que la séduction de cet adolescent trouble. Une correspondance s'établit alors entre les trois protagonistes : des lettres d'amour déchirantes entre Vincent et Arthur, qui devine que la guerre va le broyer, et des lettres troublantes entre Vincent et Marcel Proust, qui tente d'éclairer le jeune homme sur les dangers terribles que sa sexualité va lui faire courir. La dernière partie de ce roman impudique et violent est consacrée à la confession de la mère d'Arthur. Cette femme effacée a toujours travaillé chez les parents de Vincent et c'est à lui qu'elle décide de révéler le secret qui l'oppresse.


Ils sont frère et sœur. Quand l'histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans. Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : " Papa vient de tuer maman. " Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte. Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d'un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre.


Blog consacré à Philippe Besson

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