BIOGRAPHIE :
Né le 28 juin 1980 en Kabylie, il compose ses premiers poèmes dès son jeune âge.
Pour lui, la poésie c’est la manipulation des mots, l’agencement de formes pour aboutir à une forme nouvelle toujours inattendue.
Son écriture, marquée du sceau du pessimisme, se veut une tragédie d’un penseur de la désillusion. Et à travers ses œuvres, c’est tout un monde d’émotions exprimées métaphoriquement qui s’ouvre au lecteur, et qui sans aucun doute séduira les passionnés de la poésie.
Un texte souvent à caractère poétique, où il évoque avec emphase et avec un style très travaillé son ressenti face à son existence, altérant les poèmes avec des passages plus romancés et ciselés dans un lyrisme exceptionnel et traitent les bouleversements d’une âme, mêlés à chaque fois au goût de la désillusion.
Selon lui : « L’écriture pessimiste se veut toujours le rite des aliénés. Et ma plume m’éclaire tel un flambeau au beau milieu de la nuit, lorsque les ténèbres en leur périple glacial s’acharnent à embrouiller la piste du voyageur. C’est dans les mots qu’on trouve les meilleures guérisons. »
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BIBLIOGRAPHIE :
« WORDS » est un recueil de poèmes, tirés de l'existence, qui sont empreints d'un lyrisme flamboyant et mystérieux, mais aussi de petites joies et d'amour surtout. Il possède toute la verve d’un poète perdu… d’un poète qui se cherche dans les profondeurs de sa douleur. Mais la finesse des poèmes renvoie à quelque chose qui ressemble à une épître de nostalgie parfois portant beaucoup d’espoir parfois une immense colère charge cette cascade de mots qui se construisent les uns sur les autres.
On trouve des prières, des lettres d’amour, des rêveries et toute sorte d’aveux et de souhaits dans une poésie émouvante qui met parfaitement en scène une sorte d’intimité tout à fait déchirante qui prend immédiatement le lecteur par le cœur.
« WORDS » est un texte poétique inventif, riche en musique, mais aussi en silences et en interrogation. Les mots se tournent et se retournent avant de former des vers ciselés qui brillent d'intelligence et d'esprit, et qui offrent curieusement une vision saisissante d'une vie remplie d'angoisse et de chagrin, et pourtant, d'une manière ou d'une autre, dans la finesse de cette œuvre, la beauté persiste.
Quand les mots racontent - en vers – une histoire passionnée dans un style qui met à nu les tristesses, les émotions et les désirs d’un poète au cœur brisé, chaque poème est une voix pleine d'âme, élaborée musicalement pour n’être finalement que le chant du chagrin, chanté sur le ton le plus élégant et le plus discret pour illustrer de profondes émotions et d’impossibles rêves… Un voyage lyrique entre l’illusion et la désillusion.
2021 - Réflexions & sentences - Je le veux !
Je n’ai point senti, en aucun moment le désir de fuir cet infini de choses qui rendaient mon âme, tantôt plus triste que l’agonie ne puisse désormais faire apparaître de tels signes de tristesse sur le visage parcheminé et émacié d’un mourant, tantôt plus insane que je n’aurais point ici même ni la moindre impression sur ce que j’ai pu y vivre ni l’égale situation à laquelle je m’étais livré face à de semblables circonstances, si je n’avais pas eu le courage de gribouiller tous mes états d’âme, en des mémoires identiques à des grimoires qu’aujourd’hui, après les avoir fignolés et décantés, font ce livre.
2020 - Livre de citations - Je le veux !
Plus capable de reconnaitre en lui-même quelque infime désir de fuir sa fin, l’être s’embourbe dans sa dégradation et emprunte lentement le chemin de la mort. Désormais, tout lien rompu avec l’existence, rien de positif n’émane de sa pensée que l’apparence du détruit et du damné. Se voir encore là équivaut à une affliction ; et sa disposition du moment s’appuie indubitablement sur le désespoir et faisant ses adieux à ce qui fut, il se retrouve coincé dans l’irréalité à façonner la tombe du Futur…
« S’expose à l’intraitable devenir, fait d’amertume et d’inconvénients, et au vertige de mille tentations paradoxales d’exister, toute âme qui se dresse sur les cimes du désespoir ; comme la pensée face au vent de la décomposition, vaincue par les vacillations au crépuscule de l’accomplissement. »
Tout baigne dans le non-sens, une fois qu’au plus intime de soi, tout ce qui surgit de ces profondeurs inconnues, n’a de si terrible impact sur la conscience que l’inexistence elle-même. Elle agit, cette forme vicieuse du néant, d’une façon immédiate et directe sur le cœur et forme en somme, toute impure et motivée, une pensée destructrice, acharnée irrémédiablement sur soi.
Plus les années échappent au salut du souvenir, plus la voie de la désespérance, avec toutes les terreurs des instants et le poids affreux du passé, s’impose. Cet état de déréliction reste immanquablement le seul chemin possible à parcourir ; car engagé malgré lui dans l’approximation, c’est-à-dire à la poursuite du doute, l’homme se voit traverser le malheureux précipice de sa vie… Sa vie, marquée du sceaux de l’improbabilité… l’inutilité. C’est dans le déséquilibre de sa pensée qu’il s’évertue à étendre sa peine à perte de vue.
2018 - Les voluptés nocturnes - Je le veux !
J’ouvre enfin de mes mains frêles et tremblotantes le triste coffret couvert par la poussière des longues années.
Une liasse de lettres attachées par une chaîne en argent à laquelle un cœur en pendentif s’accroche, tombe du coffret.
La chaîne se brise.
Un soupir s’exhale en moi…
Les billets volent un instant comme de lourds papillons de nuit et s’éparpillent à mes pieds, par-ci par-là, imitant les feuilles d’automne dans un cimetière.
Une enveloppe fripée reste au fond du coffret.
J’ouvre et lis : « Heureusement que le soleil se lève pour tout le monde ! Certes, dans la plupart des cas, la grisaille persiste, mais il faut aider la poussée du vent pour dégager le ciel et libérer son soleil !… » S.K.
Ensuite, je ramasse un par un les papiers et reconnais mon écriture d’autrefois.
Ainsi, je les lis en désordre…