Je me présente Gérard Leboux,écrivain sur le tard j'ai 70 ans (1952) et depuis ma retraite j'écris et je suis publié chez 9 éditions, trois livres sous un pseudo (Arnaud LECONTE) et un sous mon propre nom.
Ce livre est une fiction, qui paradoxalement est très proche de la réalité du monde des bikers, c’est une immersion dans l’antre d’un club M.C. qui ne laissera pas indifférent le commun des mortels.
Ervoan, jeune noble breton, s’engage aux côtés des royalistes pour défendre la monarchie, empêcher que les leurs soient enrôlés dans les armées républicaines et rétablir les us et coutumes de la Bretagne, mais tout ne se passe pas comme prévu et il est obligé de quitter la France. Délaissant sa famille et sa promise, il embarque sur un navire en partance pour l’océan Indien. Il fait la connaissance de Robert Surcouf qui l’entraînera dans une vie de corsaire. Mais cette vie ne convient pas à Ervoan. Il débarque à Pondichéry où il rencontre un armateur, lui aussi breton, qui l’engage pour mener à bien des missions concernant son commerce.
Né à Paris, c’est un passionné de la découverte d’autres horizons, et dans son dernier roman il évoquera la période révolutionnaire et les conditions des marins du 18ème siècle, et il saura mettre en exergue l’âme de la culture Bretonne.
Extrait : La chouannerie apparaît dès 1791 ; c’est une guerre civile emmenée par l’association bretonne en vue de défendre la monarchie, pour rétablir les lois et coutumes de la Bretagne : dans les provinces et notamment en Bretagne, les paysans ne comprennent pas la position anticléricale (les ecclésiastiques bretons refusent de prêter serment à la constitution civile du clergé), et aussi pour lutter contre la suppression de la «gabelle », taxe sur le sel de laquelle la Bretagne était exemptée, qui permettait à des contrebandiers de faire vivre 2000 familles. C’est dans ce contexte politique que certains responsables chouans se rencontrent le 1er août 1792 à midi au presbytère de Moncontour pour préparer la riposte royaliste. Ervoan est convié, car il appartient à la noblesse bretonne.
Au Canon de la Nation, qui fait PMU, il se lie d’amitié avec Ange, un corse venu sur le continent pour travailler. À ce jour, depuis trois ans qu’il réside sur Paris, il est officiellement demandeur d’emploi ! Son réel métier est videur d’une boite de nuit située à Châtelet, qui appartient à des corses. Gérard est fasciné par son nouvel ami car celui-ci est toujours habillé de manière élégante, possédant une certaine aura auprès de la gente féminine. Il est aussi un grand parieur aux courses et il lui explique quelques méthodes pour soi disant s’enrichir. Il lui vanta les mérites d’un cheval « l’éclair » qui doit courir le lendemain à Vincennes. Gérard écoutant ses recommandations paria 6000 francs sur ce cheval mais contre toute attente celui-ci ne finit jamais la course. Dépité, il comprit que les courses de chevaux ne sont finalement pas pour lui.
Ange le convainquit de le rejoindre à la sortie de son job à Châtelet, pour ensuite se rendre au cercle Wagram, haut lieu des jeux de table et de roulettes de la région parisienne. Cet établissement est la propriété de mafieux d’origine corse.
Un autre regard sur la Cour des Comptes, celui d'un modeste huissier qui dénonce l'aristocratie de cette grande maison !
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