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Blog consacré à Gerard Keiff

Publié le 25 avril 2023 à 17:50

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Commentaires

KEIFF
il y a 8 mois

Bonjour à toutes et à tous !
Merci de venir à la découverte de mon blog et Merci à Eric de m'offrir cette belle opportunité d'expression.
Mon actualité, à ce jour, pour les mois prochains : le 24 juin, Salon des Auteurs de Ste Cécile-des-Vignes (Vaucluse), le 8 juillet, Nocturne Littéraire de Bagnols-en-Forêt (Var), les 2 et 3 décembre, Salon du Livre d'Aubenas (Ardèche).
Vous pouvez également me retrouver sous des formes diverses et variées sur Facebook sur différentes pages : Gérard Keiff, Gkjecris, les Editions Beu2Feu, Beu2Feu
A plus !

Keiff Gérard
il y a 7 mois

Dernière Nouvelle

Vous, les Femmes !

Une nouvelle de
KEIFF Gérard

La femme est l’avenir de l’homme, a dit le poète ! Quelle connerie, la femme n’est tout bonnement que l’avenir de l’humanité. Je suis sexiste, dans mon esprit, la femme part avec un apriori favorable, si c’est une connasse, on verra plus tard. À l’inverse, l’homme démarre avec un pourcentage défavorable, si c’est un mec bien, il sera toujours temps de le découvrir. Si je suis comme cela, ce n’est pas entièrement de ma faute, je n’aime pas les grosses voitures, le vélo, le foot, ni le sport en général et encore moins, l’odeur de transpiration dans les vestiaires, les muscles (peut-être parce que je n’en ai pas), et raconter mes histoires de cul (afin de ne pas faire de jaloux ou m’attirer la foudre de maris qui pensent que leur « chose » leur appartient en confondant un moment d’échappement, d’égarement et un sentiment plus profond).
Tout petit, pour moi, les femmes portaient toujours des petites culottes immaculées, elles ne faisaient pas caca et après une coupe de champagne, elles disaient : « oh, je suis un peu pompette ! ». J’ai connu la Lady d’Arbanville de Cat Stevens et la Lady Lay de Pierre Groscolas bien avant Lady Di, j’ai rencontré Joan à Paris sans penser à la baise, j’ai vu Sylvie Vartan au théâtre, demandez à Maryse si vous ne me croyez pas ! Aujourd’hui, je vois bien que le Tampax et je tâche de m’appliquer certaines règles même si elles sont douloureuses et je mets un doigt d’honneur à les respecter.
Après, je suis pour la différence, j’aime bien être un garçon, mais il est certain que l’on ne voit pas forcément les choses de la même manière, ainsi, une femme qui n’a jamais accouché ne peut pas comprendre ce que ressent un homme qui a un rhume. Je suis un homme, pas besoin d’un expert ou d’un référendum pour constater qu’elles sont en nombre pair. Je n’en suis pas fier, mais je n’en ai pas honte !
Le monde bouge un peu quand même, deux femmes à la tête des principales centrales syndicales du pays, et comment ne pas penser à Annick Coupé, fondatrice de Sud-PTT et responsable de Solidaires qui, je vous l’assure pour l’avoir côtoyé quelques années, n’a pas usurpé sa place.
Par contre, je pleure lorsque je vois ces Belphégors, ces Batwomen de plus en plus nombreuses dans nos rues. Comment peuvent-elles se renier elles-mêmes ? Accepter et vouloir être serviles, soumises, dociles, imbéciles ? L’autre jour, j’ai croisé un petit bout de chou d’une dizaine d’années au maximum en burka intégrale. Mais comment peut-on faire cela ? Au nom de quoi ? Au nom de qui ? C’est écrit où ? Pas dans le Coran ou alors un Coran alternatif ! Cléopâtre, Néfertiti, Rosa Parks, Louise Michel, Angela Davis, réveillez-vous, elles sont devenues folles !
Alors, je sais bien que Jean-Baptiste Eude va à l’église de la Sainte Procréation de Jésus, Marie, Joseph et leurs potes avec une cravate, les cheveux bien plaqués pour faire propre et une croix autour du cou, ce n’est pas grave, c’est seulement ridicule. Comme David, les rouflaquettes, avec son chapeau de sguégue et ses frisotis nous fait rire, ah, la Kippacabana ! Pareil pour le Ricard, bonze à poil qui casse du Rohingya. Autant avec un peu d’eau, ca va, sinon pur, beurk ! Mais peut-être qu’à presque 66 (encore un 6 et je deviens diable) balais, je fais rire aussi avec mon jean usé et mon t-shirt des Stones, va savoir !
Bref, pour en revenir au sujet qui nous occupe ici, c’est compliqué, les femmes. Câlines, Mutines, Chocolatines, Salines, Agrippine (non, il n’y a pas de faute !). Il est vrai qu’elles peuvent parfois être chiantes et que cela nécessite de notre part un minimum d’adaptation : « tu ne mets pas les couverts comme il faut dans le lave-vaisselle, tu ne sais pas étendre correctement le linge avec les épingles qui vont avec, tu oublies de baisser le battant de la cuvette des WC et je ne parle même pas des trois petites gouttes par terre, le tapis de douche, il ne va pas là, les poils de barbe dans le lavabo, j’en ai trouvé deux, le dentifrice, c’est moi qui le rebouche ? Vas-y rentre avec tes chaussures, c’est moi qui nettoie… »
Mais comment peut on ne serait-ce que lever la main sur elles, comment peut-on les forcer, les obliger, par n’importe quelle méthode à donner le meilleur d’elles même si elles ne le désirent pas ? Quel plaisir peut-il y avoir dans la domination, dans la souffrance et l’humiliation de l’autre ? Woman is the nigger of the world, chantait Lennon et c’est toujours vrai. Que faire de ces tordus au mental déficient, de ces trous du cul sans fesses, c’est-à-dire le néant absolu ? Les mettre hors d’état de nuire, mais l’enfermement ne guérit pas la maladie et ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on stoppe la fièvre,
Même si c’est également parfois une infinie tristesse, No Woman, No Cry, criait Bob dans son micro. Des portes qui claquent, des j’en ai ma claque. Pute, amante, aimante, confidente, femme de ménage, professeure, cuisinière, infirmière, maman, mamy, elles sont tout cela à la fois, gratuitement et parfois elles nous aiment en plus, cela ne suffit pas ?
Je l’avoue comme Coutin, j’aime regarder les filles qui marchent sur la plage, enfin, je dis cela, mais je ne vais jamais à la plage. En fait, ce que je préfère par-dessus tout, c’est observer les femmes aux rayons Fruits et Légumes dans les Super Marchés. C’est là qu’elles sont totalement naturelles et que leur grâce agit sans fard ni façade de circonstance. De la Petite Sirène de Copenhague aux vitrines d’Amsterdam, des bordels de Caracas aux ménagères de plus de cinquante ans, de nos mères en bigoudis le dimanche aux petits culs bombés d’Andalousie et de Cuba, de ma grand-mère qui « déshabillait » le lapin à la ferme de Lesparre dans le Médoc à Catherine Deneuve dans « belle de Jour », des ossements de Lucy, l’Australopithecus afarensis, aux atours de Virginie Efira, des beaux seins lourds de ma tante à Propriano en Corse pendant mes vacances d’ado aux petits seins pointus de la serveuse du troquet de Narbonne-Plage, de la belle Christelle de mes seize ans (que l’herbe était douce en ce temps-là près de Jean Moulin) à d’autres instants plus tumultueux, aujourd’hui, comme un volcan devenu vieux, mon cœur bat lentement la chamade, mais je les adore toutes, à part bien sûr Madame Thatcher. On l’appelait la dame de Fer et enfin elle est devenue un tas de chair, puis poussière, même pas un crachat dans l’univers (RIP Bobby).
C’est certes facile de se la péter dans un texte que l’on contrôle, car, je dois certainement être aussi con, paternaliste, machiste que tant d’autres, mais, j’en ai conscience et j’essaye de me soigner. J’ai, moi aussi, mes défauts. Par exemple, je n’apprécie pas plus Sandrine Rousseau (qui aurait mérité d’être un garçon) que Nabila qui… et puis rien, la Pôvre ou bien Marlène (la révolutionnaire du Chiapas), mais voilà, femmes, je vous aime, je ne suis pas sûr que ces quelques lignes feront que vous m’apprécierez, mais ce n’était pas le but non plus ! Je ne revendique pas un consensus sur un tel sujet, comme le disait un de mes mentors, un grand syndicaliste et un être profondément humain, Frédéric Philippe : « le consensus, c’est de la mauvaise baise ! »

Fin

Desguin Carine-Laure
il y a 7 mois

Eh bien, que d'activités!

KEIFF
il y a 7 mois

El Magnifico

Un p’tit commentaire, juste comme ça, de
KEIFF Gérard

Les Éditions de la bande à Beu2Feu - 2023


El Magnifico, c’est ainsi que l’on me surnomme. Je suis un taureau de Camargue, un bestiau de 500 kilos. Je suis fier et je suis fort comme un roc. Je « fréquente » un peu Flora de la manade voisine et je compte bien, après quelques saillies, lui fournir l’occasion de me procurer quelques taurillons. Ma vie est simple et paisible, je baguenaude dans les pâturages comme la Belle des Champs. Par moment, j’adore beugler pour faire des sueurs aux touristes en short et sandalettes qui passent, près de mon enclos, roulant sur les pistes cyclables à califourchon sur leur vélo électrique.
Les gars qui s’occupent de moi sont sympathiques, je suis libre de vagabonder dans les marais et salins qui bordent la Méditerranée et j’aime sentir le soleil sur mon cuir. Je dispose même d’un médecin qui vient régulièrement se préoccuper de ma santé. Tout va donc bien pour moi dans mon paradis des Saintes Maries de la mer.
Puis un jour, tout s’emballa, on m’embarqua de force dans une sorte d’enclos roulant avec une étoile jaune dans une de mes oreilles qu’ils avaient préalablement percée, je ne sais pourquoi. Et nous prenons la route formant un petit convoi hétéroclite. Je les entendis dire que l’on se dirigeait sur Béziers, mon sang pourtant chaud, se figea, El Macho et la Dona Jilberta, mes parents, mais surtout mon grand-père El Sébastiano m’avaient conté les histoires de ces villes maudites, Séville, Madrid, Bayonne, Dax, Nîmes… et des bouchers tels que El Cordobés, Manolete, Joselito, Nino De La Palma…
Après un assez long périple pour moi qui ait l’habitude de bouger, on me fait descendre et je me retrouve avec des collègues de ma race. On put échanger quelques banalités, puis on nous sépara. Je découvris alors ce qu’étaient le bruit, le tumulte et les cris, moi qui suis coutumier d’une existence paisible.
Un battant s’ouvre et me voilà au centre d’une piste de cirque subissant les regards de centaines d’aficionados. Des guignols s’agitent autour de moi secouant de grandes capes. Des dames en pamoison martyrisent fébrilement leurs éventails, leurs culottes se mouillent et leurs tétons qui durcissent vont faire exploser leurs soutiens gorges, les hommes, bave aux commissures des lèvres, tombent la veste. Tous s’extasient du spectacle. Olé ! Puis arrivent des cavaliers armés de pique, leurs chevaux bien protégés, comme si j’allais m’en prendre à des frères. D’autres gugusses se joignent à la fête. Ils me plantent des trucs qu’ils appellent banderilles. Putain, ça chatouille grave, je mugis, je vais m’en chopper un, moi, il va comprendre sa douleur !
Qu’est-ce que l’on s’amuse, c’est de l’art, un ballet, parait-il ?
Alors, vient le temps de la muleta. Monté sur un bâton avec une pique au bout, cette pièce de tissu de couleur rouge pour nous exciter, disent-ils (alors que nous ne voyons qu’en noir et blanc) est agitée par une sorte d’épileptique. En fait, le rouge a été choisi afin de rendre moins visible les taches de sang dessus.
Ils s’en trouvent pour expliquer que l’on ne souffre pas, c’est cela, oui, qu’ils prennent notre place et dire que dans les gradins de l’arène baignés de soleil, il y a très certainement des gens contre la peine de mort ou contre l’avortement, mais pour moi, ils tombent d’accord, la bête doit mourir.
Cela ne leur suffit pas, the show must go on !
Mais qui est ce petit corps malade qui danse soudain devant moi tel un matamore avec son costume de carnaval et ses bas de couleur rose, censés lui porter chance ? En levant les yeux vers le ciel étoilé, je crois apercevoir un chanteur perché sur un nuage qui fredonne que l’on est un samedi soir sur la terre et qui se demande si ce monde est sérieux, il se fait tard, je suis fatigué maintenant, je me couche et l’on me tue. Il aura mes deux oreilles et dans un dernier râle, je lui glisse : « Puisque tu es si fort, apporte aussi ma queue à ta femme, ça lui fera certainement plaisir et puis elle ne doit pas avoir l’habitude. Si j’avais pu t’encorner, tu aurais passé un grand moment ! »
Et, à l’issue des ces corridas, des bourgeoises endimanchées et Sainte-Nitouche, dégustent dans des restaurants chics des couilles de taureau persillés avec, bien entendu, un profond respect pour l’animal.
Ainsi, les humains, si l’on peut les nommer ainsi, se préoccupent plus du chatchat de sa mémère ou de sa malheureuse plante qui a flétri que de moi qui crève en meuglant devant eux juste parce que « c’est la tradition ! »
Bon, après, je dis ça, mais si, vraiment tu aimes, vas-y ! Je ne dois pas comprendre le concept. Simplement, ne me demande pas de participer, c’est tout !


Voilà, c’est FINi !

KEIFF Gérard
+33 6 78 29 85 72 - Pages Facebook : Gkjécris/Les Éditions Beu2Feu
Blog sur le site web : www.livresdeaaz.fr/les-auteurs

KEIFF
il y a 7 mois

Pierre
qui roule…

Un p’tit commentaire, juste comme ça, de
KEIFF Gérard



Les Éditions Beu2Feu - 2023
L’artiste, comédien, humoriste Pierre Palmade, au volant de son véhicule, a tué, c’est un fait avéré. C’est un drame, une tragédie épouvantable et je ressens une profonde tristesse pour toutes ces vies brisées.
Mais, avec ce tout qui a été publié sur lui, au-delà de toutes les convenances, il en a fait vivre combien ? La coke, cela fait mal, houille comme on dit dans les mines de charbon et cela ne va pas avec la conduite d’une automobile. Mais celui qui fume sans mauvaise conscience son petit pétard avant de prendre sa voiture « parce que cela ne lui fait rien », boit un petit coup ou deux « pour la route » avec les copains, prend des médocs, téléphone ou lit ses messages en conduisant, le camionneur qui regarde la télé en roulant… On « brule » un Stop, un feu rouge, on ne respecte pas les limitations de vitesse, on peut conduire à quatre-vingt-dix ans, sans rien y voir, sans aucun réflexe…
Nous sommes tous des assassins en puissance, disons que, jusqu’à présent, les autres et nous, avons eu de la chance. Jugez si cela vous occupe et si vous n’avez vraiment rien d’autre à foutre, mais je me permets de rappeler ici qu’il existe des professionnels bien plus qualifiés que vous pour ça et n’oubliez pas que trop souvent on voit l’alcotest chez les autres sans se préoccuper de ses propres travers de porc.
Chérie, je reprends un whisky on the ice avec des glaçons et on y va, promis !
FIN

Desguin Carine-Laure
il y a 7 mois

Merci pour ces beaux moments de lecture!