Belge née en 1948, elle a plus d’années derrière que devant, et que c’est bon de ne plus courir en attendant d’avoir enfin 18 ans, puis 20, puis de sembler sûre de soi, bien dans sa peau, encore bien pour son âge etc… C’est dans le confort de ce ralentissement qui s’amorçait qu’elle s’est mise à écrire en 2006, découvrant ainsi la saveur du plaisir partagé avec le lecteur. Le capital expérience, accumulé au cours de plusieurs vies tranchées plus que découpées sans jamais effleurer son authenticité d’origine, lui inspire compassion et agacement pour ces vies observées et puis racontées. Quant à elle, les nombreuses adresses « exotiques » où sa famille recevait son courrier lui ont mis des ailes aux pieds : elle en a eu beaucoup, et un peu partout. De Mahwah New Jersey (oui, pas loin de Totowa et Ho-ho-Kus…) à la Traverse Notre Dame à Aix en Provence, en passant par la Via Urbino à Turin et l’Avenue de Spa à Verviers…
Blog : https://edmeedexhavee.wordpress.com/
Un « roman » d’amour à ma mère qui fut Lovely et Brunette, et a semé en moi le meilleur (un peu d’indésirable aussi…) . Plus que roman, il s’agit d’anecdotes groupées par thème, qui la présentent sous son angle intime et unique.
Une saga au féminin qui remonte la rivière de ces femmes jusqu’au lointain Canada, avec une jeune Ojibwé et un trappeur français comme premier couple d’un lointain souvenir et qui, de cascade en chute, à force de volonté et de coups du sort, révèle une belle lignée de femmes.
Toffee et sa version d’une belle histoire, histoire d’amour tronquée, et La preferida, elle aussi avec sa version : elle n’a aucun scrupule à avoir, on est tellement horrible avec elle, elle ne fait que se défendre…
Une maison qui change et qu’on change à chaque génération – quatre – qui s’y succède. La maison sait tout, ne dit rien, et protège les secrets… Ils sont nombreux, lourds, et attendent leur heure pour resurgir.
Des nouvelles … amour, joies d’amour, chagrins d’amour, deuils d’amour… Renaissances, oublis.
Deux maisons jumelles, unies par un seul nom, Villa Philadelphie, et l’illusion de deux parents touchés par l’amour que leurs filles s’aiment et que la villa sera un hymne à la joie… Il n’en sera rien !
Des nouvelles… les espoirs, les déceptions, les jours noirs que l’on voit devant soi en sachant qu’au loin, le soleil….
Extraits du journal de ma grand-mère qui décrit ainsi la vie d’une jeune fille aisée et de sa famille, dans une ville en plein boum dont alors on connaissait le nom dans le monde entier…
Mon enfance, intéressante uniquement par les lieux aujourd’hui disparus, comme les comportements culturels, les distractions, l’environnement. La ville et toute sa belle gaieté même si déjà, à l’époque, la mort de ce monde était semée, mais nous n’en savions rien et étions heureux.
Des nouvelles. Amours feints, amours criés, amours destructeurs, amours qui pleurent ou chantent…
Sibylla, c’est la gouvernante de deux enfants recueillis à la mort de leur mère qui a – dixit le grand-père - déshonoré ses parents, et dont le père n’est pas « socialement acceptable ». Sibylla, c’est la lumière, la raison, le secours, la réalité, l’amour. Et elle assiste, heureuse, à la résurrection sereine de ses deux protégés.
Romanichels sociaux, et romanichels du voyage, ils sont tous en scène. De la Yougoslavie, l’Italie, la France et la Belgique, on suit les confidences tardives d’une mère à sa fille. Le poids de la société qui prétend des siens de ne pas la défigurer, mais n’aide que les vainqueurs, le poids des apparences, le poids du prix à payer. Et la liberté…
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